Domenico Cosenza précise que l'intelligence artificielle nous permet de préciser ce que signifie enseigner pour les psychanalystes. Face à un phénomène nouveau, il est courant d'avoir une position passionnée, de rejet ou d'enthousiasme accentué. Lacan va au-delà de cette position, il vise à lire ce qui se passe dans le nouveau phénomène, à reconstruire le contexte symbolique et à saisir la mise en jeu réelle de ce qui se passe. Jorge Santiago suggère qu'il existe une accumulation désertique d'informations qui empêche l'accès au savoir ; il interroge également la relation entre l'IA et le lien ou la jouissance solitaire. Ramón Ochoa oriente son texte sur l'existence dans l'université des quatre discours lacaniens et la position qu'y prend un psychanalyste au moment d'enseigner. Miguel de la Rosa propose d'insuffler la jouissance de la vie dans la transmission du savoir à l'université, en incarnant un désir vivant - chez un enseignant qui, par son style, permet à l'étudiant de s'approprier un savoir qui suscite en lui un désir.